Cette semaine en conclusion
L'aquarelle de voyage : évoquer une ambiance | |
L'original | Ma copie |
Paul Signac, Saint tropez, 1901 (20,5×29 cm) |
J'ai eu l'occasion de voir cette petite aquarelle au Musée Yves Brayer, aux Baux-de-Provence, effectivement le papier a une teinte jaune, mais nous la copierons sur notre papier blanc.
Si cette aquarelle du port de Saint-Tropez vous intimide, je vous propose toujours de Signac un bateau au mouillage devant Saint-Tropez. Le dessin est simple mais elle permet de se livrer au plaisir de jouer avec les couleurs du soleil couchant.
Paul Signac aimait la mer et avait son propre voilier. Il a effectué à la fin de sa vie une tournée des ports de France qui ont donné lieu à une série d'aquarelles magnifiques. On le voit ici en compagnie de son ami peintre et amateur passionnée de voile, Gustave Caillebote sur son voilier Olympia aux environs de 1895 sur son voilier Olympia aux environs de 1895.
Paul Signac (1863-1935) est connu pour ses œuvres pointillistes qui appliquaient certaines théories sur la lumière, il a progressivement abandonné cette technique, mais il a toujours porté attention aux couleurs.
En voyage, Paul Signac utilisait en voyage une palette limitée, et il la traitait avec un soin maniaque, “il redoutait le danger des mélanges accidentels qui font d'une teinte claire, une teinte sale ignoble disait-il (Paul Signac, Dessins et aquarelles, Édition de La Martinière, 2001, page 9) :
Ici petite histoire du carnet de voyage
L'essentiel ce sont les couleurs : elles indiquent le moment de la journée et révèlent les sentiments du spectateur.
Super simple, on voit même dans l'aquarelle finale le tracé initial qui indique approximativement les tâches de couleur. On fait donc un tracé approximatif léger au crayon.
L'essentiel ce sont les couleurs : elles indiquent le moment de la journée et révèlent les sentiments du spectateur.
Si le dessin est simplifié, il doit représenter le sujet. Pour Paul Signac le sujet d'un tableau est important, alors qu'il le niait dans sa jeunesse et il porte attention à “la composition, l'arabesque et même un soupçon d'anecdote” (page 9).